• GYNARCHIE ET HISTOIRE

    Je suis un homme gynarchiste depuis de longue date, j’avais une quinzaine d’année lorsqu’une femme (une reine, mais je ne l’avais pas compris à l’époque, trop jeune, trop con) m’a prise dans sa main et à prise mes virginités, le temps d’un été avant de disparaître. Puis jusqu’à mes 30-35 ans, à peu près, toute mes relations amoureuses ont été un échec. Les conquêtes s’enchainaient car j’étais plutôt beau garçon, "en toute modestie". Tout le monde me prenait pour un tombeur, un queutard invétéré, moi aussi peut-être, pris à mon jeu. La vérité était tout autre, mes relations ne pouvaient fonctionner car les règles étaient faussées. Au fond de moi j’avais besoin de servitude aux femmes, je le sentais mais je ne pouvais le traduire, cela me rongeait. Cette reine, en quelques semaines, avait inséré cela au fond de moi, il fallait que cela refasse surface. Je ne lui en veux pas, ce fut une belle rencontre et au contraire je l’en remercie, car aujourd’hui que je sais, je suis épanoui et accompli.
    Donc, depuis mes 35 ans, j’ai recherché des reines, je me suis mis à leur services, elles m’ont employé, elles ont toutes mises leur pierre à l’édifice, elles m’ont éduqué, dressé, elles m’ont donné leurs divers enseignements, elles ont construit l’homme que je suis aujourd’hui, j’ai leur respect et j’en suis fier.
    Parallèlement je me suis intéressé à l’histoire de la Gynarchie, à son fonctionnement, son aboutissement. J’ai travaillé avec des reines, à leur demande, à établir des règles, des lois, des règlements. C’est une société bienveillante qui en dehors de mettre les femmes en avant, permet aux hommes d’évoluer, de s’élever.
    Si vous le souhaitez, je vais essayer, dans les lignes suivantes, de vous apporter quelques éclaircissements, car souvent il y a beaucoup de non-dit et d’incompréhensions sur cette société « mystique » qui fait beaucoup fantasmer et qui pourtant est simple, saine et fragile.

    1) UN PEU D’HISTOIRE : La Gynarchie, historiquement, trouve ses sources dès la préhistoire ou la femme dirige le clan et l’homme se charge de la chasse, la pêche et la cueillette et se termine bien avant l’antiquité et donc bien avant J.C. On ne connaît pas exactement de dates. A cette époque ce sont les femmes qui gouvernaient le monde et qui régnaient sur les affaires la politique et les armées. Les hommes tenaient les rôles subalternes. Leurs rôles étaient de se charger des travaux de construction, d’entretien, d’agriculture, d’alimentaire, de vestimentaire……etc. ....et de féconder les femmes à leur demande et de leur donner du plaisir selon leur désir.
    La société fonctionnait bien, elle était florissante dans la paix et la bienveillance. Les hommes bien que soumis à la supériorité naturelle des femmes et à leur intelligence étaient bien traités et respectés. Mais un jour des hommes félons, jaloux et orgueilleux ont complotés et ont renversés la suprématie féminine, ils ont assassiné les reines, chassé les amazones et les walkyries et asservi les femmes ordinaires (les chevaliers servants et les dévoués furent également exécutés ou emprisonnés, ils furent impuissants), installant une société patriarcale ou les femmes n’auraient plus un mot à dire. Faire des enfants, faire la cuisine et les travaux ménagers, les hommes tenaient leur vengeance.
    On le sait, elles n’ont récupéré le droit de vote et l’autonomie que depuis peu par rapport à l’histoire.
    De cette suprématie féminine il en reste quelques traces chez certaines peuplades en Afrique et en Amérique du sud, ou ce sont encore elles qui décident, mènent le peuple, elles ont plusieurs maris et les font travailler pour subvenir aux besoins de la communauté. Aucun ne se rebiffe, ils trouvent cela normal et tout fonctionne bien, ces hommes ont compris qu’elle était leur position face à la supériorité cérébrale des femmes et que sans elles aux commandes leurs société se seraient effondrées. Ils vénèrent leurs épouses, ils obéissent plutôt qu’ils n’écoutent. Eux ils ont pris conscience de leur fainéantise et de leur seul intérêt pour la taille de leur sexe.
    On voit bien aujourd’hui ou en est notre société dites civilisé, tout tourne autour de la sois-disante puissance masculine et de savoir lequel pisse le plus loin.
    Mais aujourd’hui justement ou en sommes-nous ? On peut identifier quatre mouvances :
    - La Gynarchie positive
    - La Gynarchie directive
    - La Gynarchie dégradative
    - La Gynarchie business

    2) LA GYNARCHIE AUJOURD’HUI : La Gynarchie positive : est actuellement en plein essor, on ne peut pas bien sûr, en parler encore comme un mouvement de masse, un changement de culture. Mais de plus en plus de femmes engagées politiquement et socialement prennent position dans différents pays sur divers secteurs : social, économique, écologique, militaire…. Elles sont entourés d’hommes très compétents, elles choisissent leurs soutiens, leurs équipes, leurs membres. Elles ne cherchent pas à faire une équipe de femmes, mais d’amener les hommes à mettre leurs compétences et leur professionnalisme à leur service. Elles mettent en valeur leurs collaborateurs et ceux-ci donnent le meilleur d’eux même. Il y a en Amérique du nord un mouvement qui s’appelle LOVING-FLR la créatrice est madame Te-Erika Patterson. Le BDSM et le masochisme sont interdits dans ce mouvement, je peux donc en parler ici en toute tranquillité. Les hommes sont encouragés à se mettre aux services de leur reine afin qu’elle puisse s’épanouir socialement et professionnellement.
    Le conjoint est aimé, valorisé, accompagné, formé, récompensé par les reines compagnes. J’ai suivi des cours je peux donc en témoigner positivement (jetez y un œil curieux). Il n’y a pas de sectarisme, les couples Gynarchiques lesbiens sont accueilli de la même façon et dans les mêmes règles.

    Madame Te-Erika Patterson a également effectué des analyses très parlante sur deux couples présidentiels, le couple Macron et le couple Obama) nous ne sommes pas là pour parler de politique ou pour polémiquer sur leur travail, mais, il faut reconnaître que madame Patterson n’a pas tort lorsqu’elle dit que mesdames ces premières dames mènent la danse et que leur gentil mari s’évertue à faire appliquer leurs pensées et leurs directives. Prenez le temps de vous pencher sur le sujet……..

    La Gynarchie directive : L’homme est aimé et respecté, mais il doit se plier aux ordres de sa reine, certaines règles sont établies au début de la relation, mais, en général la cage de chasteté est de rigueur. Rien n’y aucune pratique ne sera imposée à l’homme sans son accord et dans ses limites acceptables. Il y appartenance totale de l’homme envers sa reine. On parle encore d’amour et de respect dans ce cadre. Je vous invite à lire les écrits de madame Sylvia LABICHE pour ceux qui veulent s’initier. Beaucoup d’entre vous mesdames êtes déjà dans ce cas de domination. Merci à vous.
    Les hommes sont appelés des dévoués et non des soumis (à moins qu’ils ne le demandent), certains plus méritants sont élus chevaliers servants. Une reine ne peut adouber son conjoint, seul deux autres reines peuvent le faire, une femme n’est pas obligatoirement reines, elle doit prouver de son pouvoir de domination, elle est déclarée reine par des consœurs déjà établies. La polygamie masculine est permise. Les femmes non élues reines sont bien sur respectées par les hommes Gynarchistes, mais elles ne peuvent exigés obéissance d’un mâle qui n’est pas le leur. les couples lesbiens Gynarchiques existent également ici.
    Nous trouverons dans cette Gynarchie différentes soumissions, plus ou moins dures, plus ou moins exigeantes, des ports de cages de chasteté ou ceintures de chasteté temporaires, permanents ou définitifs avec rivets. Ports de plugs ou pas, collier ou pas, torture plus ou moins sévères ou pas, humiliations plus ou moins importantes ou pas, homosexualité ou bisexualité imposées ou pas. Tout est une question d’accord dans le couple Gynarchique. Par exemple dans mon cas, le sexe avec des hommes m’a était évoqué mais jamais imposé (aujourd’hui en tant que chevalier célibataire, je respecte mes enseignements acquis auprès de mes reines, je l’ai promis),
    - Port de la cage en permanence avec possibilité de l’enlever certaines nuits si difficile de dormir ou situation particulière, et 5 edges (exercices hebdomadaires pour garder le pouvoir d’érection, sans éjaculation) autorisation d’éjaculer et prendre du plaisir tous les 15 jours.
    - Port de divers plugs en permanence à alterner selon périodes pour garder une certaine ouverture et une certaine souplesse, avec possibilité de les enlever certaines nuits si difficile de dormir ou situation particulière.
    - Port de différents colliers en permanence à adapter à mes activités et possibilité de les enlever en cas de situation particulière.
    Tout cela me permet de ne pas oublier qui je suis, d’où je viens et d’être prêt à une nouvelle prise en main, la prochaine reine n’aura plus qu’à m’enseigner SON éducation. Ce sont juste des exemples, on n’est pas là pour parler de mon cas particulier. Voir ma fiche si mon cas vous intéresse.

    Dans ces deux premiers cas de Gynarchie, les hommes Gynarchistes ne doivent aucune obéissance aux masters masculins asservissant les femmes. Pour la paix sociale nos reines nous demandent de les respecter, mais il n’y a aucune reconnaissance de leurs positions. Ce qui quelquefois, dans le cadre du BDSM amène à des incompréhensions et des frictions, mais ce ne sont que des malentendus relatifs au manque d’explications, nous reviendrons plus loin sur le BDSM.

    La Gynarchie dégradative : L’homme est ramené à l’état d’animal, le but est de le dégrader et de le soumettre en esclavage. Dans cette mouvance les règles et lois appliquées sont identiques de celles du nazisme. Une race supérieure et une race à soumettre ou éliminer en partie afin d’exploiter le pourcentage restant. Ce n’est plus un honneur de servir les femmes, mais une honte d’être un homme soumis. Dans les écrits d’Aline D’ARBRANT il est expliqué que les femmes doivent reprendre le pouvoir, comme expliqué dans le premier cas, mais aucune place pour l’homme à part celle d’esclave, de sélection pour la reproduction avec prélèvements de sperme (une tolérance pour les femmes qui ne peuvent se passer d’actes sexuelles avec un homme) mais la société encourage les femmes à satisfaire leur besoin sexuel entre elles avec tout le matériel qu’elles désirent. Certains hommes seront donc sauvés, sinon tous les autres seront castrés chirurgicalement, selon le choix de leur propriétaire, par ablation des testicules ou du total appareil génital. Dans cette Gynarchie les couples lesbiens sont fortement encouragés. Au Canada certains pensent que derrière le nom Aline D’ARBRANT se cache en réalité un groupe d’hommes, qui œuvre pour discréditer la Gynarchie, faire passer cette société pour un mouvement bestial, violent et extrémiste. Ainsi ils veulent empêcher le retour de la Gynarchie, l’accès des femmes au pouvoir et donc d’une société Gynarchique bienveillante et épanouie. Certaines reines au Québec ont entamé des procédures en justice contre Aline D’ARBRANT.

    La Gynarchie business : Malheureusement nous la connaissons tous, il s’agit de femmes qui en échange d’argent font subir, aux hommes rémunérateurs, toutes sortes de tortures et autres humiliations selon les désirs de ces personnes. Il y a aussi beaucoup de films, photos, livres etc. etc. Qui sont réalisés toujours sur commandes d’hommes plus ou moins fortunés. C’est plutôt dégradant pour les pseudos reines, mais si cet argent peut servir en partie la cause Gynarchique, alors pourquoi pas….

    Voilà pour cette première introspection sur la société Gynarchique, je ne peux expliquer tout en si peu de lignes, il y a bien sur des oublis et des paramètres qui mériteraient d’être plus explorés et demanderaient un approfondissement, si vous avez des questions je vous répondrais avec le plus grand plaisir, dans la limite de mes connaissances. Mes altesses si vous êtes en désaccord avec certains sujets, je vous prie de ne pas m’en vouloir, mais au contraire de me donner des informations. Car ces années de travaux sont pour votre reconnaissance et pour votre grandeur.

    La Gynarchie et le BDSM : On me pose souvent la question, ou est la place de la Gynarchie dans le BDSM, en fait la question est posée à l’envers. Comme dans toute société le BDSM est présent en Gynarchie, mais pas systématiquement. Une reine n’est pas forcément une sadique vêtue de cuir et latex à flageller une poignée de larves masculines :D :lol: . Il y a autant de BDSM que vous pouvez en trouver en société « traditionnelle », voire pas du tout, certaines reines maitrisent naturellement les hommes. Beaucoup d’hommes Gynarchistes ne sont absolument pas masochiste ou fétichiste mais trouve leur bonheur à servir une dame.
    Exemple : Pour ma part un peu de cravache pour remettre les choses en ordre, car je suis un guerrier parfois un peu indiscipliné, ne me déplait pas. J’ai de plus abandonné le pouvoir du phallus à mes reines, mais on n’est pas là pour parler de moi. Donc vous reporter à ma fiche. Tout cela pour dire qu’une de mes reines exigeait seulement de moi que je lui fasse la lecture de toutes sortes selon les heures, toutes les journées et des parties d'échecs en plus du ménage, de la cuisine, des travaux d’entretien, de jardinage, de conduire la voiture, de l’accompagner partout où elle le voulait et de satisfaire ses désirs sexuels.
    La seule grande analyse que je fais depuis des années et qui m’a était confirmé par une Grande Reine chez qui j’ai servi pour formation ; Les reines du monde n’arrivent pas pour l’instant à se mettre d’accord et à s’entendre sur un partage des gouvernances et des responsabilités. Il y a trop de différences de cultures et de politiques sociales entre les grandes reines du nord, du sud, de l’est, de l’ouest. Nous les chevaliers, les dévoués et les soumis (les vrais) feront de notre mieux pour que cette société voit le jour et remette le monde sur les rails.

    Je signe du patronyme qui m’a était donné : Chevalier Cassius de Nostre-Neige,
    pseudo "Loganal" dans le BDSM.


  • Commentaires

    1
    loganal
    Samedi 12 Décembre 2020 à 19:21

    A faire connaître

    L’email a bien été copié
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    2
    Mardi 26 Janvier 2021 à 19:12

    Bonsoir, 

    J’ai lu avec intérêt l’article.

    La question qui m’interpelle : Pourquoi dans la gynarchie d’aujourd’hui,il faut se mettre au service d’une reine?

    Cela ressemble à une soumission, où est l’égalité dans tout cela?

    Pour moi, l’âme avant son incarnation est asexuée.

    Pourquoi aurais-je besoin de me soumettre? Si un jour je décide de m’incarner en femme.

    Nous avons nos différences physiques, pourquoi ne serions nous pas sur un pied d’égalité?

    J’aime être entouré de la gente féminine mais en gardant toujours mon libre arbitre.

     

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